La ville de San Juan, initialement baptisée "San Juan Bautista de Puerto Rico" en 1521, nous offre un extraordinaire exemple d'architecture coloniale. Il s'agit d'une ville pourvue de structures défensives (enceinte et forteresses cf. Les fortifications du vieux San Juan) mais aussi d'une ville toute truffée de perles architecturales. J'aime marcher et c'est donc avec bonheur que j'ai découvert Porto Rico au rythme de mes pas....
La cathédrale de San Juan, construite dès 1521 a connu de nombreuses restaurations suite à des destructions naturelles (ouragans) et son aspect actuel est celui que nous a livré une restauration du début du 20ème S.
(l'ancien casino)
et des tas de petits coins qui semblent sympas...
plus quelques coins très poétiquement délabrés...
La patience est mise à rude épreuve pour traverser le Parque de las palomas (parc des pigeons): les pigeons ne sont plus impressionnés par l'homme et ne reculent pas d'un centimètre...si bien qu'il est malaisé de traverser la constante cohue...
Le Paseo de la Princesa (Promenade de la Princesse), esplanade du 19ème siècle ainsi nommée en honneur à Isabelle II, princesse des Asturies et future reine d'Espagne. Derrière cette jolie façade, se trouvèrent de sinistres cellules puisque les lieux servirent de prison entre 1837 et 1965; trois cellules ont été laissées intactes comme témoignage. Le grand poète et essayiste portoricain, nominé au prix Nobel de littérature de 1977, Francesco Matos Paoli, fut emprisonné à La Princesa durant 20 ans, tout bêtement pour le fait de posséder un drapeau portoricain dans sa maison (Porto Rico appartient aux États-Unis depuis la guerre Hispano-Américaine de 1898).
La très mignonne Casita, construite en 1937 pour le Ministère de l'Agriculture et du Commerce et reconvertie centre d'information touristique
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